I swear I was not waiting for you :D

Kevin trépignait d'impatience. Mary n'avait pas dit aux alentours de quelle heure elle passerait le voir et il contenait difficilement son impatience de la revoir, tentant vainement de classer les billets d'abscence abondants de certaines recrues.

Mary venait de sortir de cours. Elle se posa quelques instant sur un banc, le temps de regarder son emploi du temps et de constater qu'elle avait encore une heure de maths. Vu la réflexion du professeur faite le matin elle préféra ne pas se rendre à son cours, d'autant plus qu'il était 16h00 et que Kevin devait être libre. Elle récupéra son sac et se dirigea vers le bureau du jeune homme. En arrivant elle le vit en train de classer des billets d'absences mais s'apperçut cependant qu'il n'était pas très concentré.

Mary : C'est moi qui te perturbe comme ça ?

Kevin leva brusquement la tête.

Kevin: Absolument pas. Je pensais à... Mon frère!

Mary : Aw bah dans ce cas alors je vais te laisser à tes billets et à tes pensées envers ton .. frère.

Elle se retourna vers la porte, attendant qu'il la retienne.

IL savait bien qu'elle s'attendait à ce qu'il agisse, qu'il fasse ou dise quelque chose pour l'empêcher de partir. Mais il se complaisait à observer ses rondeurs sans un mot... Pour la faire enrager!

Mary vit qu'il ne réagissait pas alors elle se retourna en posant son sac au sol.

Mary : T'es carrément plus drôle tout d'un coup.

Il éclata de rire.

Kevin: Moi, je me trouve hilarant!

Il se leva pour aller la serrer dans ses bras.

Kevin: Tu me pardonnes?

Mary : Je sais pas. T'es prêt à quoi pour te faire pardonner ?

Kevin: Certaines choses... Pose tes conditions et je m'adapterais.

Mary : Non. C'est à toi de trouver quoi faire pour que je daigne t'accorder mon pardon.

Kevin: Est-ce que si je remplis ta chambre de bouquets de roses rouges, tu me pardonneras?

Mary : Wow, en plus t'es romantique? God si tu fais ça je suis obligée de te pardonner. T'es trop parfait!

Kevin: Loin de là. Mais je m'efforce de trouver ce qui pourrait te faire plaisir.

Mary : Le simple fait de t'avoir près de moi suffit en réalité. Tu me rends heureuse, et j'espère arriver à te donner autant de bonheur un jour.

Kevin: Si seulement tu savais à quel point je suis heureux de te connaître, tu ne dirais pas ça...

Elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur ses lèvres.

Il sourit, sentant une crampe lui torturer l'estomac. La douleur commençait à lui devenir familière. C'était cette étrange douleur bienfaisante qui vous signifie que vous êtes vivant et bel et bien encré dans la vie réelle, lorsque celle-ci atteint des sommets de bonheur tels que vous vous posez la question.

Kevin: Je t'aime... Ca devrait être interdit d'aimer autant.

Mary : Je t'aime aussi. Très, très, très fort. Au début, j'avais peur de mes sentiments. C'est la première fois que ça m'arrive alors je savais pas vraiment comment réagir, mais je suis rassurée avec toi.

Il sourit.

Kevin: j'espère. Je ne voudrais pas que tu sois effrayée, embarassée ou mal à l'aise par ma faute...

Mary : Tout vas bien, tant que t'es là.

Elle sourit et alla s'asseoir sur une des chaises qui se trouvaient dans la pièce.

Mary : T'as envie de faire quoi ?

Il se pencha pour murmurer au creux de son oreille.

kevin: M'enfuir, loin d'ici avec toi...

Elle sourit.

Mary : Loin, dans un autre pays. On vivrais dans une petite maison, juste toi et moi ..

Kevin: Avec une cheminée!

Mary : Et .. Avec un chien. C'est mignon les chiens.

Kevin: Euh... Un chien... Bon, un Terre-Neuve alors?